Vitti Mario, Istoria tis neoellinikis logotechnias
 
Athina 1994, (Anatyposi) Odysseas
 
 
 

« Dans sa poésie, au point de départ amoureux lointain, il introduit une nouvelle approche de la nature, pleine de simplisme et de tendresse, de toute évidence d’origine arcadienne. Mais les pâtres et les autres personnages du panthéon arcadien italien (à ceux qu’il mentionne, Christopoulos ajoute Phylli, Cloé et Thyrse) ne sont que le prétexte qui mettra le poète face au cycle des saisons, à l’alternance du jour et de la nuit, à la succession des âges de l’homme, sous un voile de mélancolie purement préromantique.  […]

Nombreuses caractéristiques de la poésie arcadienne italienne peuvent être signalés : la sérénité de la nuit, le calme des animaux, le temps qui passe. Bien que l’amour, ici, soit un « lieu », un sentiment standardisé, il n’en devient pas moins le symbole d’une réelle peine, de l’impossibilité de satisfaire un désir existentiel. Le climat préromantique domine. La « grande profondeur » est pour le poète une réalité qui le tourmente sincèrement. »