Caracausi Maria, Studi sulla linqua di Andrea Kalvos, Palermo 1994
 
Quaderni dell’ Istituto di Filologia Greca dell’ Universita di Palermo
 
 
 

« Dès la première parution des odes de Calvos, la langue en laquelle elles sont composées attire l’attention des spécialistes, principalement à cause du mélange original et rare des éléments érudits et démotiques. […] Il s’agit en effet d’une langue qui n’est pas simplement la katharévoussa des érudits du 19ème siècle, mais d’une langue qui surprend le lecteur par la richesse de ses formes, par des mots tant recherchés (p.ex. αυτάγγελτος, βραχυχρόνιος, πολυβότανος, etc.) que quotidiens (p.ex.. σύγνεφο, πέφτω, etc.). Cette variété, bien qu’elle soit particulièrement évidente et intéressante dans le vocabulaire, est également sensible dans la morphologie, la syntaxe et la phonétique. Il existe, en outre, des formes altérées, telles que «σφραγίδιον», «υπεργλυκυτάτη», «ρίχνουσι», «εκαταφρόνεις» que l’on peut, en partie, justifier par le fait qu’il vécut longtemps à l’étranger et que, par conséquent, il lui manquait le sens de la langue vivante. »