Markoras Gerasimos
 
Biographie
 

Il est né à Céphalonie en 1826 et est mort en 1911.  Après avoir étudié le droit à l’Académie Ionienne de Corfou, avec Andreas Calvos pour maître, et poursuivit en Italie des études qu’il interrompit pour des raisons familiales. De son retour à Corfou, il établit des rapports avec D. Solomos et son cercle dont il a été fortement influencé. Après la mort de Solomos, il collabora avec Polylas à l’édition des œuvres complètes du poète.

En patriote pur, il lutta pour l’union des Îles Ioniennes avec la Grèce et, en 1863, il écrivit une satire contre la protection anglaise. L’année suivante, il composa Τα Κάστρα μας (Nos Chateaux), un poème traitant de la décision du gouvernement britannique de céder les Îles Ioniennes à la Grèce et de démolir les châteaux avant que l’armée ne quitte les lieux.

L’œuvre de Markoras a principalement trait à la poésie et à la traduction. Ses poèmes, il les publia lui-même, dans deux recueils : Ποιητικά Έργα (Oeuvres Poetiques) (Corfou 1890) et Μικρά ταξίδια (Petits voyages)  (Athènes 1899).  « La poésie de Markoras », ainsi que fait remarquer P. D. Mastrodimitris, « est une poésie fondamentalement lyrique (uniquement ses deux œuvres plus étendues, Ο Όρκος ( Le Serment)  et Ο Αρίονας ( O Arionas) sont épico-lyriques) et tourne autour de trois principaux thèmes que Palamas fut le premier à relever et qui caractérisent, plus généralement, l’œuvre des autres poètes des Îles Ioniennes également : la foi en la religion chrétienne (adoration du Christ), l’amour pour la patrie (adoration de la patrie) et l’amour pur envers la femme (adoration de la femme) ».

La poésie de Markoras, bien que d’un ton mineur et sans originalité particulière, a été favorablement accueillie par les érudits d’Athènes et influença fortement plusieurs jeunes poètes.