Apostolakis Giannis
 
Biographie
 

Giannis Apostolakis est né en 1886 à Filiatra et est mort à Athènes en 1947.  Il étudia la philologie à l’Université d’Athènes et la philosophie à l’Université de Berlin. De 1917 à 1926, il travailla aux Archives folkloriques de l’Académie d’Athènes. Au départ, il enseigna dans des établissements d’enseignement secondaire et, en 1926, il fut élu professeur de philologie néohellénique à l’Université de Thessalonique.

Apostolakis légua une œuvre exclusivement critique fondée sur sa solide formation philologique et philosophique. Il commença en 1915, dès son retour d’Allemagne, avec la publication de l’essai La Vie de Thomas Karlayl dans la revue Critiki kai poiisi. Dès sa première œuvre, ses orientations idéologiques sont claires. Sa critique évolue dans l’ambiance idéaliste, pétaphysique. C’est dans cette même ambiance qu’évolua également son œuvre critique la plus importante : La poésie dans notre vie (1923) qui « en dépit de quelques inégalités et du relâchement de la composition », ainsi que note Linos Politis, «  est la meilleure interprétation de l’œuvre de Solomos, après les préfaces de Polylas. » Dans cette œuvre, Apostolakis rejette les littéraires de sa génération, y compris Palamas, et élève l’œuvre de Solomos au plus haut rang.  Néanmoins,  la critique négative adressée à ses contemporains qui, comme il était naturel, souleva de fortes réactions, ne leur rend pas justice à un important degré, car ils ne sont pas abordés du point de vue historique.

Ses études sur le chant populaire ainsi que sur d’autres littéraires sont également importantes. Il est le premier à avoir abordé le chant populaire sur la base de critères philologiques et non folkloriques et à en avoir étudié l’esthétique.

Ses œ uvres les plus remarquables sont  :  Ta dimotika tragoudia (1929), Nos chansons (1934),  Aristotelis Valaoritis (1936), O Krystallis kai to dimotiko tragoudi  (1937), La chanson de Saint Sophie (1939), La collection de  Aravantinos (1941), To kleftiko tragoudi., to pnevma k’ i techni tou (1950).