« De toute évidence, le Thourios ne peut être jugé selon les mesures habituelles de la poétique. Il ne résiste pas à pareille critique ; mais, ce serait une erreur que de le juger ainsi. Le Thourios est une voix révolutionnaire mise en vers ; mais une voix qui trahit un enthousiasme enflammé et une âme qui brule réellement ». Il ne s’agit pas d’un poème mais ce n’est pas non plus un simple manifeste ; le souffle ardent qui le traverse élève la simple rhétorique vers une sphère supérieure qui, par moments, touche également les limites de la poésie. » (pp. 127-128)